Morphéus introduit son neveu à la taverne

linette qui était assise à une table dégustant un cocktail linette , lorsqu'elle entendit mophéus parler d'un neveu qui viendrait servir pour le seconder.
sitôt, horrifiée que son bon morphéus eusse l'idée de la quitter elle linette , elle s'exclama
d'un voix où l'inquiétude transparaissait.

mon bon mophéus que nous dites vous là , un neveu qui vous remplacera , et pendant combien de temps?
allez vous nous quitter définitivement , je ne puis l'envisager moi ,vous savez bien l'amitié que je vous porte mon morphéus et nous mettre un petit morveux qui ne comprend pas notre langue en plus . ah bah non là je vais me montrer insupportable si vous nous laisser sans votre présence si indissociable à ce lieu.
et vous savez pour l'avoir déjà vecu que linette vaut cinq dames à elle seule quand elle fait sa rebelle

elle le regarda l'air presque suppliant , pour essayer de le convaincre de rester en lieu et place.

Le jeune Edgar paraissait perdu au milieu des chopes à nettoyer et des gamelles à récurer. Son regard, hagard, allait de ci de là, comme à la recherche de milles choses à faire sans qu'aucune d'elles ne put commencer, étant ignorant de ce qu'il fallait y faire, dans cette taverne.

S'arrangeant pour ne gêner personne et évitant de regarder tous les seigneurs qui l'intimidaient, Edgar se concentra à son travail quand il entendit une voix douce et mélodieuse, bien que plaignante apparemment, s'adresser à son oncle .

Edgar risqua un coup d'œil vers la table d'où partaient cette enchantement ... et enchantement il y eu. La dame assise était belle, si belle qu'il ne se rappelait pas en avoir vu une pareille. Dans son regard, on y voyait la couleur de la mer, houleuse, dangereuse et celle des étoiles scintillantes dans le noir brillant.

Son regard s'attarda peut-être trop, ses mains le trahirent un instant et les assiettes de son oncle firent un raffut énorme, brisant net son anonymat .

"Scheize!", s'écria t'il , jurant dans son argot natal.

Et bien, ça commence mal .. scheize .. keine gluck .., pensa t'il !

sa phrase à peine terminée , linette entendit un fracas de vaisselle qu'il là fit se retourner.

elle vit un beau jeune homme aux yeux de braise en train de jurer dans une langue inconnue d'elle.
voyant qu'elle le dévisageait il en rougit de plus belle. elle ne pu s'empêcher de rire aux éclats devant ce jeune bellâtre et son air ahuri.

coquine de nature elle fit tout exprès de continuer à l'observer avec insistance.

mignon le petit neveu de morphéus j'en ferais bien mon quatre heure moi si j'avais pas juré fidélité a mon goeth. ah bah non je peux pas lui faire ça à mon poète ce serait
lui planter un couteau dans le dos

émergeant de ses pensées de convoitise , linette interpella d'une voix douce le jeune homme pour faire diversion à sa maladresse .



jeune tavernier j'aimerais que vous me serviez un cocktail linette , demandez à votre oncle il vous donnera son secret de fabrication j'en suis sûre , tout mes voeux de bienvenue , je suis sur que Morphéus saura vous former de façon à ce que vous deveniez aussi talentueux que lui , et que vous vous plairez parmi nous .
vous verrez nous sommes les plus aimables seigneurs de toute l'île et les meilleurs buveurs aussi.

elle lui fit son sourire charmeur qu'elle réservé généralement à son goeth , mais il était si
mignon qu'elle ne pouvait résister.

Les bras encore pleins de mousse et un linge sur le front, Edgar sursauta tout en cherchant son oncle des yeux ...il devrait improviser une boisson ...
Il farfouilla partout, ouvrant les placards, regardant sous le bar, vis même un cafard!

"Ssa arrrrive ma dame" , dit'il en bredouillant ... losgehen ..
Il trouva enfin ce qu'il cherchait, caché derrière le kir et les verres tout à l'arrière .

Il prit le vin le plus doux et le plus exquis, le mélangea à de l'ambroisie et à la fleur de rose, une pincée de gingembre ...son oncle avait vraiment de tout ici !!

Mais pourrrrquoi mon uncleu né paaas hier !! pensa t'il .

Edgar sortit enfin de sa cuisine, derrière le comptoir et avança lentement en direction de cette femme qui lui faisait bourdonner et rougir les oreilles ...

Quand il releva la tête elle put voir sa grande taille pour quelqu'un de son age, et des yeux presque féminin, verts et lumineux, avec de grands cils les entourant ...
Il marchait d'un pas mal assuré et claudiquait même un peu ..sa démarche gauche et ses cheveux gras lui donnait tout d'un gueux ... mais d'un gueux élancé.

"Tennnez ma Daameeu ...Mein oncleu est parrrti ...je penseu que la boizon fou plairaa."dit il en regardant vers le bas.

Mais comme elle est schöne ...

la taille de ce jeune homme était assez impressionnante pour son jeune âge
présumé , mais sa peau au teint frais , son visage imberbe , ses yeux verts d'une grande candeur confirmaient cette jeunesse.

tiens il a les yeux verts , je les avais vu plutôt foncés aurais je besoin de faire vérifier ma vue

l'écoutant lui expliquer pour la boisson qu'il posait devant elle , linette faillit s'étrangler de surprise , de quel pays pouvait il venir se demanda t'elle. l'accent était très prononcé et elle ne comprenait que par intuition ce qu'il voulait lui dire.
elle devint aussi rouge que ce jeune homme l'était , honteuse de s'être moquée de lui si méchamment.

si morphéus avait été présent sans nuls doutes qu'il l'aurait avec élégance remise à sa place.

elle prit le verre le porta à ses lèvres délicatement , avala une gorgée du breuvage et le rassura avec un sourire qu'elle voulait le plus éclatant.

merci jeune homme c'est délicieux , vraiment je vous assure, mais puis je me permettre de vous appeler par votre prénom ?
edgar c'est bien cela non ?
je n'ai plus de crainte quand à vos talents de futur tavernier , je pense que vous saurez sinon le détrôner , tout au moins égaler votre oncle.

elle lui fit un petit clin d'oeil pour le détendre et lui montrer qu'elle était satisfaite de son service.

le lendemain


la porte s'ouvrit à toute volée et linette apparut quelque peu énervée de sa journée.

il faut dire que les temps devenait de plus en plus électriques aussi bien au sein de la citadelle que dans l'ile toute entière.

le comté de Jad était sous la menace d'une attaque de la part du culte sphonie là ou tous les gredins de l'île se réfugies sous couvert d'une religion sans foi ni loi et surtout sans esprit sensé .
et cela rendait folle de rage linette car son domaine commençait à peine à être fonctionnel.
elle s'installa à une table proche d'une fenêtre d'où l'on pouvait voir des champs a perte de vue et hella le jeune edgar.

edgar s'il vous plait

elle attendit bien gentiment qu'il termine sa besogne

C'était jour de fête aujourd'hui , la fête des cloches institué par le dieu henri , il y avait de cela des milliard d'années.
Linette qui aimait l'histoire et ses us et coutumes avait décidé qu'elle boirait une bonne choppe à la santé de toutes les cloches , qu'elle fut de mausolée ou humaine.

Ce choisissant une table orientait près d'une fenêtre où la vue était des champs à perte de vue , elle en profita pour saluer les quelques seigneurs qui traînaillaient encore dans la taverne.

hélant le jeune tavernier , Edgar le têtard , elle commanda sa boisson favorite , mais !!!! façon linette .

mon bon Edgar servez moi s'il vous plaît ma boisson favorite , mais ajoutez y un doigt de whisky , liqueur anglaise assez forte , je sais que morphéus en distille à ses temps perdus.

elle lui adressa un ptit clin d'oeil , voulant lui faire comprendre par là " il m'faut pas m'la faire à moi , j'suis au courant de tout."

elle laissa divaguer son regard par la fenêtre , son esprit s'envola parmi ces oiseaux qu'elle voyait voler , se poursuivre , dans le ciel , attendant que le jeune homme veuille bien la servir si toutefois il avait compris se qu'elle lui avait demandé.

Affolé par le timbre de la jeune seigneur dont il ne se lassait de contempler la croupe, Edgar se devait de se dépêcher, ayant rater la commande l'autre fois il se devait de redorer le blason de l'auberge de son oncle Morphéus.

Préparant avec rapidité son plateau il en oublia ce qu'il faisait juste avant, pris de court par l'arrivée de cette jeune et jolie femme, qui ne se lassait pas à le rendre mal à l'aise ...

"Ça arrrifeu ma daameu "!!

Mais au moment ou tout est prêt et au moment ou il se dirige vers Dame Linette de Monfort dont il voit la nuque, elle, absorbé comme elle l'est par les circonvolutions des oiseaux et des mésanges, au dehors ...il ne voit pas et oublie la planche du bois qui dépasse dangereusement ...un craquement ...qui fait se retourner instinctivement la dite dame ...

"kling guilling brim bram "bruit de verres cassées ...

Et la jeune linette se retrouve un peu vite abreuvée ...de l'extérieur ...

"Ach pardonnez moi ma daameu" !

Le jeune Edgar la regarde d'un air horrifié en attendant sa réaction ...

quelques instants avant le drame

Le soleil brillait de mille feux , le blé doré à souhait se balançait légèrement bercé par une
douce brise.
sur le chemin bordait de coquelicots dont le rouge vif contrastait avec le vert des pâturages donnant ainsi une note de gaieté , un chat s'amusait à chasser les papillons volant à sa portée.

C'est ce joli spectacle qui se déroulait devant ses yeux que Linette observait depuis la fenêtre de la taverne.

Absorbée par ses pensées à l'homme qu'elle aimait , elle ne fit pas attention au jeune Edgar venant vers sa table , plateau en main.
Main qui tremblait dangereusement faisant s'entrechoquer verres et carafes.

Quand Linette entendit le bruit , il était déjà bien trop tard pour elle , la douche de liquide froid qu'elle reçu sur son corsage , la fit se lever d'un bond.
Sa chaise se renversa sous l'effet de sa trop vive réaction , un bruit de vaisselle cassée
retentit dans la taverne.

Trempée , abasourdie, Linette fixa de ses yeux mordorés Edgar pétrifié sur place.
Pour une fois elle ne su que dire.
Le jeune garçon à sa manière avait réussi là où tout autre avait échoué , la rendre muette de surprise.

Baissant la tète vers son corsage là où se posait le regard à l'air idiot du jeune Edgar ,
Linette pu voir l'immensité des dégâts occasionnés par ce maladroit.
Non seulement le tissu entier était trempé , mais sous l'effet du liquide , il lui collait comme une seconde peau et laissait plus que supposer les généreuses courbes de sa poitrine.

Le rouge lui monta aux joues et s'est avec panique plus que de colère qu'elle cria au jeune tavernier tout en se cachant à l'aide de ses bras.

Mais ne restez pas planté là comme ça Edgar , apportez moi vite une serviette , une nappe n'importe quoi pour me secher.


C'était plus une supplication qu'un ordre les larmes lui montaient aux yeux tellement elle se sentait humiliée.

Elle attrapa une nappe sur une table voisine et s'en couvrant partit vers les toilettes.